"L’entrepreneuriat et l’autonomie des jeunes au Gabon"Glenn Kafoula-Kafoula

18 novembre 20200
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Le lundi 16 novembre, s’est ouvert la "Semaine mondiale de l’entrepreneuriat" dont l’épilogue est prévu ce dimanche 22 novembre. Historiquement, cette commémoration est d’origine purement anglo-saxonne et elle est connue sous le vocable "Global Entrepreneurship week". Née en 2007, cette Semaine célèbre l’esprit d’entreprise dans de nombreux pays du monde. En effet, les entrepreneurs sont aussi talentueux comme dans d’autres secteurs. Ils mettent leur savoir-faire et leur passion au service de la société, aussi bien dans les secteurs de l’économie traditionnelle que dans les activités technologiques innovantes, l’économie sociale et solidaire, la protection de l’environnement. Donc, fêter les entrepreneurs c’est donner un visage à la passion. Pour marquer cette Semaine mondiale, la rédaction donne la plume aux jeunes gabonais, pour qu’ils dessinent avec leurs mots, ce que désignent pour eux, l’entrepreneuriat’’. Glenn Kafoula-Kafoula ,Assistant-stagiaire en gestion de projet, nous parle de "L’entrepreneuriat et l’autonomie des jeunes au Gabon".

L’entrepreneuriat et l’autonomie des jeunes au Gabon
ZÉRO CHÔMAGE

Perçu comme étant l’action de créer de la richesse et de l’emploi, l’entrepreneuriat apparaît aujourd’hui comme une solution idoine en réponse au développement de la croissance, de l’employabilité, de l’autonomie et de la culture d’innovation d’un pays. Raison pour laquelle, les gouvernements donnent une importance capitale à l’activité entrepreneuriale et tentent de mettre en place des politiques de stimulations, d’aides, et d’accompagnements destinées aux entrepreneurs et aux porteurs de projets.

Le Gabon tente d’implémenter au sein de ses mœurs une culture entrepreneuriale pour rompre avec des vieilles habitudes, selon lesquelles la fonction publique, la bureaucratie sont les seuls moyens de réussite professionnelle. A cet effet, on note une augmentation des agents publics soit 54 415 en 2004 contre 109 050 agents en 2014, comme le révèle l’article Gabon : « Evolution de la masse salariale et du nombre d’emplois publics  », publié sur le site www.mays-mouissi.com. Comme dans tout secteur, l’entrepreneuriat possède son propre vocabulaire technique. C’est pourquoi toute personne voulant se lancer dans l’entrepreneuriat doit se familiariser avec certains concepts, qui sont là même la base du développement de son économie sociale et solidaire.

Ainsi, pour développer cette forme d’économie, le Gabon gagnerait à lancer un boot-camp dont l’objectif serait de participer à un hackathon au cours duquel les parties prenantes réunies dans un workshop devraient présenter un executive summary de leur startup via un pitcher bien structuré auprès des business angel. Cette communication auprès des partenaires permettra l’ouverture d’un crowfunding, pour soutenir leur love money.

En outre après être passé par un hub, les différents participants seront dirigés dans
un fablab pour concevoir un prototype dont la visibilité sera faite lors d’une lean startup. Pour acquérir ces fonds, des entrepreneurs devront réaliser un plan d’investissement bien détaillé après avoir eu recours au bench marketing.

De plus, grâce au marketing de niche les bénéficiaires du boot-camp élargiront leur networking dans le cadre de la commercialisation de leurs biens et services soit en B to B soit en C to C adapté aux réalités du marché dans lequel ils évolueront.

Enfin pour une meilleure adaptation et autonomisation dans leur environnement économique, des stratégies d’open innovation et de business plan validés par des banques locales devront être élaborées par des structures d’accompagnement de porteur de projets innovants, tout en mettant en place un plan de fond d’amortissement viable.

Glenn KAFOULA KAFOULA
Assistant-stagiaire en gestion de projet

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