France : L’UFPDG-France exige 30% des femmes au gouvernement

28 octobre 20140
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Piqûre de rappel aux autorités gabonaises, l’Union des Femmes du Parti Démocratique Gabonais (UFPDG) France veut que le quota de 30% des femmes dans le gouvernement et les autres postes de décision soit respecté pour coller aux exigences internationales.

« La femme gabonaise ne doit pas être ravalée au second plan. Le quota des 30% doit être visible dans toutes les institutions de la République et les autres postes de décision », nous a confié Raïssa Mariette Kombila lors de la rentrée politique de l’UFPDG-France à Cambronne dans le 15è arrondissement de Paris.

Pour Mme Kombila, chargée de la communication de l’UFPDG-France également responsable de la région Nord, le président Ali Bongo ne doit pas renoncer à sa promesse visant une meilleure représentation du deuxième sexe.

« Nous encourageons le président de la République à faire de la femme gabonaise la vraie lumière non seulement de nos foyers mais aussi de notre pays », a souhaité Raïssa Mariette Kombila.

« Sur 9 provinces, le pays ne compte aucune gouverneure de province voir même une préfète. On veut que ça change car les femmes ont toutes les qualités et compétences pour assurer le développement socio-économique de notre pays au même titre que les hommes », a déclaré Lune Charnelle Okouyi militante de l’UFPDG de la ville d’Orléans.

Outre le respect du quota de 30% des femmes dans les différents postes de décision, les femmes du PDG-France ont condamné aussi le phénomène du harcèlement sexuel dont sont victimes les femmes au travail et exigent davantage la protection des femmes face à ce phénomène.

« Ce qui intéressait mes supérieurs quand je travaillais encore au Gabon, ce n’était même pas mon travail pour lequel j’étais payée chaque fin du mois, mais plutôt ce que j’ai au-dessous de mon nombril. Tout le monde voulait sa part au lieu de me donner du travail à faire. Voilà pourquoi j’ai quitté le Gabon pour venir travailler en France », nous a dit Belle-Marie Moudouté de l’UFPDG de Paris.

Malgré ces manquements le Gabon reste tout de même un bel exemple dans la sous-région Afrique centrale en ce qui concerne la promotion de la femme. Le Sénat, la Cour Constitutionnelle, la Médiation de la République et la Mairie de Libreville sont tenus par les femmes.

Jacques Jarele SIKA

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