"La Sous-région d’Afrique centrale constitue aujourd’hui, un poumon essentiel pour la vie de l’humanité"

6 juin 20240
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La 20ème Réunion des Parties (RdP20) du PFBC a eu lieu du 3 au 5 juin 2024 en République Démocratique du Congo. A Kinshasa, c’est 600 participants venus d’horizons divers qui ont pris part à cet évènement. Jerry Bibang et bien d’autres jeunes gabonais de la société civile ont été de la partie. Il s’est prêté à trois de nos questions.

1- Quels sont les objectifs de ce PFBC ?

Il me plaît avant tout propos, de définir ce qu’est le PFBC. C’est le Partenariat Forêts Bassin du Congo. C’est un événement stratégique important dans la Sous-région d’Afrique centrale pour des questions en lien avec les changements climatiques et la protection de la biodiversité. En réalité, c’est le fruit d’une collaboration entre plusieurs acteurs, notamment les États, la CEEAC, les partenaires financiers, CAFI et bien d’autres. La réunion mobilise les acteurs politiques, la Société civile, les partenaires techniques et financiers, les organisations internationales telles que les Nations-Unies, l’OMS, la Banque mondiale, la BAD et autres...

A Kinshasa, c’est 60 participants venus d’horizons divers pour prendre part à cet évènement. Les objectifs sont multiples et variés. Cette réunion permet de préparer la région et les partenaires aux rendez-vous internationaux, tels que les conventions des parties de conventions de Rio, les COP et bien d’autres...

La réunion permet aussi d’échanger entre pays et donateurs sur les engagements internationaux et notamment, les finances climatiques. Vous savez que la Sous-région d’Afrique centrale constitue aujourd’hui, un poumon essentiel pour la vie de l’humanité. Malheureusement, les engagements pris au niveau international, ne sont pas à la hauteur des attentes, à la hauteur des enjeux. Cette réunion permet d’échanger sur cette question. Elle permet un partage d’expérience, de bonne pratique entre nos États, les Société civiles

2- Quel est l’enjeu pour le Gabon d’y participer ?

Il faut comprendre que le Gabon est un leader incontesté dans la Sous-région d’Afrique centrale, même au niveau continental sur les questions environnementale et climatique. Et cela, depuis plusieurs années déjà. Nos différents chefs d’État se sont engagés au plus haut niveau sur ces différentes questions. Sur cette base, le Gabon a toute sa place au cours de cette rencontre. Autre élément qu’il faut savoir, c’est que le Gabon bénéficie du financement par rapport à ses efforts pour la lutte contre les changements climatiques et le développement durable. Ces efforts permettent de recevoir certains financements des partenaires internationaux. Je pense par exemple au partenariat avec CAFI.

Cette expérience du Gabon est partagée au cours de cette rencontre. Dans le cadre de CAFI 1, le Gabon travaille sur l’élaboration de deux outils stratégiques. Ils seront des outils d’aide à la décision. Ces outils sont essentiellement : le plan national d’affectation des terres, et la mise ne place d’un système nationale de surveillance des ressources naturelles et forestières. Ces deux instruments permettront au Gabon de planifier le développement économique, de mieux protéger l’environnement et de mieux lutter contre le réchauffement climatique

3- Quel a été le contenu de votre intervention sur le panel organisé par le One Forest Youth Initiative (OFYI) dans le cadre de cette rencontre sous régionale ?

Il était question d’intervenir sur l’engagement des jeunes sur la problématique climatique et environnementale, en se basant sur le cas spécifique du Gabon Au cours de ma communication, j’ai rappelé que la jeunesse gabonaise est consciente des enjeux liés au changement climatique et à la protection de l’environnement.

Sur cette base, je me suis appuyé sur l’expérience de certaines organisations érigées par des jeunes au Gabon, notamment le Réseau RGDD dirigé par monsieur Afanedo et son équipe, qui font un travail extraordinaire en matière de sensibilisation et d’éducation au développement durable dans les écoles primaires et secondaires de notre pays.

J’ai également pris l’exemple d’une jeune entreprise qui s’appelle REVADA. Elle est spécialisée dans le recyclage et la transformation des déchets plastiques en pavés. J’ai également pris l’exemple de la plate forme PACJA à laquelle nous appartenons. Elle travaille beaucoup pour la formation et le renforcement des capacités des organisations des jeunes, en matière environnementale et climatique.

Propos recueillis par MT

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