C’est quoi ce mode de gouvernance ?

5 juillet 20180
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L’injustice et le mensonge sont devenus les modes de gouvernance au Gabon. Et ce qui est encore plus déplorable, c’est le fait que cela se soit répandu très rapidement dans les différents ménages de toutes les couches sociales gabonaises.

Au Gabon, nous assistons à un véritable bouleversement des habitudes des populations et des gouvernants. L’honnêteté a disparu des radars. Le quotidien des Gabonais n’est plus le même qu’il y a dix, vingt, trente ans. Des changements qui ont des répercussions terribles sur les populations, principales actrices de la vie au Gabon. En effet, la corruption est devenue le quotidien des différents gouvernants qui ont défilés depuis 2009. Elle s’est répandue jusque dans les très fond des ‘’matitis’’, ce qui sans doute peut justifier « l’opération du Mamba », qui parfois, se mord malheureusement la queue.

La justice ne sévit plus. Une justice à deux vitesses qui fait la part belle aux hommes du pouvoir. La précarité voulue par les gouvernants gangrène la vie des Gabonais, qui ne savent plus à quel saint se vouer. Lorsqu’un gouvernement est nommé, les membres qui le composent sont sensés œuvrer pour le bien-être de la population, lui apporter ce dont elle a besoin pour se développer. Mais depuis 2009, il y a comme qui dirait, une véritable mascarade gouvernementale.

Des actions qui n’ont rien avoir avec des actions que sont censées faire un gouvernement normalement constitué. Aucune d’elles ne tendent à donner aux habitants du pays le minimum qui leur ait dû. Ne dit-on pas que « si une dent est pourrie, c’est toute la bouche qui a une mauvaise haleine  » ? C’est justement le cas dans notre cher pays le Gabon. Rien ne va ! Dans tous les secteurs d’activités, celui qui représente le gouvernement ou l’« Etat », n’est pas exempt de tout reproche. En d’autres termes, « il est pourri », pour faire référence aux dires des populations.

Que peut-il bien apporter autour de lui si ce n’est ce qu’il a ? C’est-à-dire, «  la pourriture ». Cette « pourriture » s’est répandue très vite dans la société à tel point qu’elle n’est plus métrisable. Quel que soit le ménage, nous ne vivons que de ça ! Nous participons directement ou indirectement à la destruction du pays lorsque nous regardons faire sans rien dire. « Qui ne dit mot consent. », a-t-on coutume de dire. Voilà où nous en sommes. Tous, nous avons baigné dans l’injustice et le mensonge. Personne n’a crié quand les mauvais présages s’annonçaient. Politique, tout n’est que politique, or « on ne peut pas faire de la politique sans avoir les mains sales. »

JF

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