Même si l’on se refuse à se l’admettre, la nuit des longs couteaux a commencé au Gabon,sans qu’on ait la version officielle et définitive de l’état de santé du chef de l’état.

En attendant son bon rétablissement. Toute proportion gardée,le plus modestement possible,on est en droit de se poser les questionnements ci-après :
-Qui pour présider aux destinées du Gabon maintenant ou éventuellement après Ali Bongo ?

Une chose est certaine la première bataille se produira au sein de la majorité présidentielle,notamment au PDG où plusieurs ténors sont déjà en embuscade avec des fréquentations sous cape. Les anciens dignitaires du PDG devenus pour certains opposants estiment saisir cette opportunité pour rompre avec la galaxie émergente et régler les comptes.

La France,puissance colonisatrice et métropole décisionnelle a véritablement du pain sur la planche pour imposer si besoin est le candidat de son choix,même si l’on parlera de non ingérence dans ces cas de figures.

Nous savons tous que les enjeux ne peuvent laisser la France indifférente.
-Est ce que la France laissera les Gabonais opérer librement leurs choix ? Rien n’est trop certain.-Est il question de redonner le flambeau à une province donnée et perpétuer une forme de royauté ?

Il s’agirait vraisemblablement d’un refus d’alternance régionale,sans pourtant désavouer la présence des cadres valeureux dans cette province.le problème se situe bien évidemment ailleurs.

– Est il question de responsabiliser les personnalités hier Pdgistes ; Aujourd’hui opposants ancrés dans le système,qui ont montré leurs limites et voulant se blanchir outre mesure ? Ces derniers sont également comptables du marasme que vit le Gabon.

Gabonaises Gabonais,de tous bords soyez vigilants et que règne la Paix.

AGHOMA MOLOMBO (warno) leader du mouvement NOUVELLE CONSCIENCE NATIONALE (NCN) Géopoliticien