REPONSE DE GABONEWS AU SITE "LA LIBREVILLE"

25 octobre 20180
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GABONEWS N’A PLANIFIÉ AUCUN PIÈGE CONTRE LE CANDIDAT SEVERIN PIERRE NDONG EKOMI DU PDG !

Suite à l’incident survenu le 19 septembre au quatrième arrondissement de la commune de Libreville entre l’équipe de campagne du RHM et celle du PDG, le site d’information en ligne « La Libreville », a publié deux articles les 20 et 22 octobre 2018, insinuant un plan élaboré pour nuire au candidat du PDG. Ce site désigne, Gabonews, le premier site d’information en ligne crée au Gabon, comme complice. « La semaine dernière, la chaîne de télévision Gabonews, propriété des Gondjout, une famille très proche de Barro Chambrier, a tenté de le piéger pour tenter de lui coller une image de voyou de bas quartier. L’événement a été filmé et complaisamment relayé par quelques médias qui se sont bien gardés de révéler les dessous de l’affaire », a écrit la rédaction de cet organe, dans deux longs textes rédigés sur deux tons, l’un favorable au candidat du PDG, et l’autre défavorable au candidat du RHM.

L’objectif de cette grave allégation nous paraît clair, celui de bafouer l’image de GABONEWS. La rédaction de « La Libreville » ne s’est pourtant rapprochée ni du reporter agressé par l’équipe du candidat PDG, ni de la rédaction de Gabonews pour collecter les faits comme l’exige la pratique du métier de journalisme. Depuis sa création, le slogan de Gabonews est : « Pour l’information juste ! », c’est ce souci de véracité des faits qui guide notre professionnalisme. Nous tenons à rappeler que notre site d’information est une entreprise privée vivant des entrées publicitaires et des contrats passés avec ses clients. Dans tout notre parcours, aucune de nos caméras ou aucun de nos journalistes ne s’est jamais retrouvé « par hasard », sur le lieu d’un événement. Nos équipes sont très souvent sollicitées pour des couvertures médiatiques, loin d’être des films de violences. Si les deux partis politiques admis au second tour du scrutin se sont croisés durant leur campagne de proximité alors que le reporter de GABONEWS suivait les déplacements du candidat Alexandre Barro chambrier et que les esprits se sont échauffés, où se trouve donc le piège dont GABONEWS serait complice ? Dans la vidéo querellée, on peut voir d’autres individus en train de filmer l’altercation avec leur téléphone portable. Pourtant, c’est la caméra de GABONEWS qui est cassée sous l’ordre du candidat du PDG. Pourquoi les individus filmant avec leur téléphone n’ont pas aussi été inquiétés ? Les faits laissent clairement croire que GABONEWS a été la véritable cible. Personne ne nous convaincra d’un banal énervement ou d’une quelconque perte de contrôle face à la situation.

Précision. Depuis le début de ces événements nationaux que sont les élections actuelles, nos équipes couvrent les meetings et les causeries politiques de tous bords. Soucieux de l’éthique et de la déontologie qu’exige le Code de la communication au Gabon, comme cela est visible sur notre site, aucun parti n’est défavorisé. C’est dire que Gabonews n’a rien contre Séverin Pierre Ndong Ekomi, le candidat du Parti Démocratique Gabonais. Cependant, nous condamnons fermement l’acte posé par ce dernier qui a ordonné à ses supporters de « casser la caméra » d’un journaliste jouant pacifiquement son rôle.

Aussi, nous invitons nos confrères de « La Libreville » à faire preuve de professionnalisme. Le journalisme est un métier fragile et sensible. Il peut arriver, au-cours d’une carrière, que le journaliste laisse les rétributions informelles prendre le dessus sur son éthique pour plaire à un individu qui ignore toutes les exigences du métier. Il est important, dans son parcours, de se ressourcer pour éviter d’oublier son véritable rôle. Parfois, comme c’est le cas aujourd’hui, GABONEWS offre des formations à des stagiaires. Nous leur donnons des outils de travail, notamment la méthode et les règles du métier. Ces ateliers sont ouverts à tous, mêmes aux professionnels, surtout ceux qui n’ont pas été dans les écoles de Communication et qui ont appris le métier dans le tas.

Pour finir, la rédaction de Gabonews interpelle la Haute Autorité de la Communication (HAC), sur les violences faites aux journalistes dans notre pays. En 2018, sur 180 pays, le Gabon occupe la 108e place dans le classement mondial de la liberté de la presse. La liberté d’expression a donc ici un niveau médiocre. Pour parvenir à la première place, les autorités doivent veiller à une réelle protection des acteurs de presse. Depuis que ce malheureux événement est survenu, la réaction de la HAC est toujours attendue.

La rédaction de Gabonews

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