GABON/SPORTS : A la recherche des voies et moyens pour sortir le sport gabonais de sa léthargie

11 août 20180
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Le Premier Ministre, Emmanuel Issoze Ngondet a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux du séminaire consacrée aux maux qui minent le sport national Laquelle cérémonie y ont pris part, les membres du gouvernement dont le Ministre des Sports et de la Culture, chargé du Tourisme, Alain Claude BILLIE BI NZE et sa déléguée Leaticia Diwekou, ainsi que d’autres personnalités.

Quelles stratégies pour de meilleurs résultats ? Tel est le questionnement des panélistes au cours du séminaire de renforcement des capacités qu’organise le Ministère des Sports et de la Culture, chargé du Tourisme, Sous le Haut Parrainage du Président de la République, Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba du 10 au 14 Aout 2018, au Dounia Park sis au Cap Esterias dans la commune d’Akanda. Des assises qui ont lieu au moment où le sport au Gabon (toutes disciplines confondues) va de mal en pis, ce malgré les nombreux efforts financiers consentis par l’Etat. A ce jour, aucune discipline sportive ne valorise notre pays sur la scène internationale. Du Handball, au Football en passant par l’Athlétisme, le Cyclisme, le Basket-Ball, le Volley, le Hand-Ball etc. rien ne va ou preque. Quelles en sont les causes exactes ? Plusieurs facteurs peuvent expliquer cela, notamment ;

L’absence d’une politique du sport lisible, qui orienterait et garderait l’action du mouvement associatif ; L’inexistence d’un environnement juridique permettant de clarifier les domaines d’intervention des acteurs ; La faiblesse de l’Etat dans sa mission de régulation ; Une gouvernance aléatoire du mouvement associatif ; La mise à disposition tardive des ressources ; La déliquescence de l’OGSSU ; La faiblesse du suivi médical des sportifs et bien d’autres…

« Comment alors ne pas évoquer ce moment d’exaltation de la nation gabonaise lorsque notre champion de taekwondo Anthony Obame s’enveloppe du drapeau national après sa victoire au championnat du monde de 2013 à Puebla au Mexique. C’est donc dire toute l’importance du sport comme élément d’identification, de rayonnement d’un état, de fierté nationale et de patriotisme  », a martelé Emmanuel ISSOZE NGONDET.

En son rôle de représentant du sport Gabonais à l’international, le COG invite les différentes parties a redoublés d’efforts. « Je félicite particulièrement la jeune Célestine Aboghé Ella qui a obtenu la médaille d’or, et cette médaille est le fruit d’un travail de 6ans quadripartite entre la fédération nationale, le comité national olympique, la fédération internationale et le gouvernement », s’est prononcé, Léon louis Folquet.
Le financement du sport au Gabon, et toujours pas grand-chose à se mettre sous la dent depuis près de 60ans.

«  Le sport national est malade. Il est malade de sa gouvernance qui manque de lisibilité et de ligne directrice. Il est malade de son organisation et de son mode de financement. Il est malade d’une absence quasi-totale de politique de formation et d’encadrement des sportifs. Il est malade d’un encadrement technique pas toujours à la hauteur des attentes des sportifs et des populations. Il est malade d’une absence de performance et des résultats qui ont conduit à un désamour populaire », a indiqué Alain Claude BILLIE BI NZE.

« Une Nouvelle Vision du Sport », après une analyse profonde du mouvement sportif national le moins reluisant, c’est donc sur cette thématique qu’a lieu lesdites assises, quatre jours durant.

Par S.E MISSEVOU

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