IGUEWA BEAUTY CLINIC : Belle à tout prix pour la santé intérieure et extérieure

21 février 20180
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Iguéwa Beauty Clinic c’est la santé et le bien-être au service de la société. Aux dires de sa fondatrice Iguewa Mbadinga, c’est aussi « un soin, une beauté pour plaire ». Toute une journée durant, ce samedi 17 février à Oyem, Iguéwa Beauty Clinic a donné des conseils sur les soins de visage, du corps, des mains, des pieds de coaching en make-up, surtout de santé intérieure et de bien-être. Une rencontre qui a permis à plusieurs jeunes filles des lycées et collèges de bénéficier gratuitement de quelques conseils et connaissances en la matière. Cette initiative dans la capitale provinciale a été parrainée par Estelle Ondo, native du Woleu-Ntem qui a appelé les unes et les autres à se battre dignement pour leur propre autonomie.

Belle à tout prix, c’est le concept développé par Iguewa Beauty Clinic le week-end écoulé à Oyem. Conseils pour soin visage, du corps, des mains, des pieds, coup de beauté, épilation et coaching make-up étaient au rendez-vous. Les femmes et jeunes filles oyémoises ont bénéficié des conseils de santé, d’entretien du corps et des soins gratuits lors de cette rencontre. Estelle Ondo, marraine de cette initiative, a été gratifiée de soins de visage par Iguewa elle-même, tout en rappelant aux unes et autres que la beauté extérieure doit refléter celle de l’intérieur.

« Bien manger participe aussi à entretenir le corps et à le maintenir en bonne santé  », confesse-t-elle. La kiné-thérapeute de formation, François Onanga ne dira pas le contraire. Comme Hippocrate, elle dira que la nourriture est le premier médicament de l’organisme.

La santé et le bien-être du corps, il faut sensibiliser

« Nous sommes en période de crise alimentaire. Il est temps que la sonnette d’alarme soit tirée  » dixit Francoise Onanga, monitrice, kiné thérapeute ,38 ans d’expérience. En pédagogue, elle a fait sienne, la pensée d’Hippocrate : « La nourriture est le premier médicament du corps  ». Elle estime que les gens ne mangent plus bio et pratiquent la culture de la mort en mangeant tout et n’importe quoi. Pour elle et bien d’autres spécialistes de la santé, « le corps humain est comme une maison, comme une voiture. Il faut l’entretenir pour la maintenir en bon état. De la même manière le véhicule a besoin de l’eau dans son radiateur, de l’essence dans son réservoir, de la même façon, le corps a besoin des vitamines, des protéines. Il faut éviter les carences » rappelle-t-elle.

AVC, ennemi n°1 des Gabonais

Elle déplore en outre que beaucoup de gens meurent des AVC (Accidents vasculaires cérébraux), surtout des jeunes gens. Les AVC sont pour elle, l’ennemi n°1 des Gabonais. La principale cause, dira-t-elle, trop de graisse, trop de sucre dans le corps. Elle conseille d’éviter de manger trop gras, trop salé, trop sucré. Aussi, a-t-elle porté à la connaissance de l’assistance que les graisses animales sont trop nocives pour l’organisme humain. « Il faut veiller à l’hygiène de vie » poursuit-elle. Elle recommande aux uns et aux autres de consommer les fruits et légumes, boire beaucoup d’eau par jour qui, pour les nutritionnistes, sont très importants pour notre organisme. Les exercices physiques sont d’une grande importance aussi. Il faut marcher pour permettre les artères d’être aérées. Mieux vaut prévenir que de guérir. La santé n’a pas de prix, finira-t-elle par conclure.

Mère, éveilleuse de consciences !

Estelle Ondo, attentive aux différents exposés, a été fortement accrochée. Elle a, à son tour, exhorté la femme et surtout la jeune fille à cultiver les valeurs que dicte la société. « Quand on est belle de l’intérieur, il est plus facile de le refléter de l’extérieur ». Concernant la santé, elle conseille à tous de revenir aux bonnes habitudes alimentaires du village où plusieurs ne connaissent pas les AVC ou les hypertensions artérielles ou les IMC, entendez, Infirme moteur cérébral. Elle se félicite qu’au-delà du fait de que Iguewa Beauty Clinic fait la promotion de la beauté physique, mais s’évertue à éduquer, à sensibiliser les jeunes filles. « Battons-nous pour leur donner des rudiments qui leur permettront de prendre leur destin en main. Nous, mères, avons ce rôle d’éducatrice, d’éveilleuse de conscience à jouer » exprime-t-elle.

La native d’Oyem et ministre en charge des Transports se réjouit que le Bureau Dorcas ouvre ses portes l’année scolaire prochaine dans la capitale du Woleu-Ntem. Le Centre Dorcas, aux dires de sa fondatrice Hélène Mbadinga, aide les jeunes filles à apprendre un métier, à sortir de la précarité et vivre dignement.

Bussin Mbadinga a ravi l’assistance en chantant l’Amour du prochain et de soi. Elle convie chacun à semer et cultiver l’Amour qui est une des vertus cardinales. Les femmes sont pour elles, des héroïnes. Elles ont un rôle majeur à jouer, car dira-t-elle, « la femme tient le monde entre ses mains ».

Martial TSONGA-MBICKA

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