Qui est ce qui vous a le plus marqué en cette année 2023 qui s’en va ?

2023 s’en va effectivement. Ça été une année riche d’émotions. Nous avons connu des moments difficiles mais aussi des évènements heureux pour notre pays. Je pense notamment au drame Esther miracle qui a causé des conséquences dramatiques. Une pensée particulière aux familles endeuillées. Que Dieu les réconforte.

Nous n’avons pas seulement pleurer cette année qui s’achève. Nous avons aussi célébré la libération de notre pays avec l’arrivée du CTRI, sous le leadership du Général de Brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État et Moïse du peuple gabonais.

Qu’est ce que vous souhaitez pour l’an 2024 qui vient ?

Pour 2024, je souhaite vivement une Transition au service du développement de notre pays et que la jeunesse joue pleinement sa partition en tant qu’acteur majeur pour le développement de notre pays. Cela suppose aussi que les autorités de la Transition accorde aussi une place de choix à cette jeunesse qui ne demande qu’à être mis à l’épreuve.

Un mot à l’endroit du CTRI.

J’invite le CTRI à continuer à œuvrer pour le développement de notre pays mais dans l’inclusion, conformément à la Charte de la Transition. A propos de l’inclusion, il y a encore des efforts à faire au niveau de la représentativité des jeunes dans les instances décisionnelles même si nous saluons les mesures en cours.

Pour avoir une idée de la sous représentativité des jeunes, au Gouvernement, il y a à peine 2 ministres (Mays Mouissi et Carmelia Ntoutoume) qui peuvent être classés parmi les jeunes, à l’Assemblée nationale, c’est près d’une dizaine seulement sur 90 Députés, au Conseil Économique Social et Environnemental, c’est moins de 5 sur une soixantaine de conseillers.

Vous voyez bien que cette représentativité est très faible dans un pays où plus de 60/100 de la population est composé des jeunes.

Jerry BIBANG, citoyen engagé,
Secrétaire Permanent PAYNCOP