NDJOLE, la Rupture ou le Chaos ? partie1

5 septembre 20180
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Habitant du Département de l’Abanga Bigne,
« Notre vie commence à s’arrêter le moment où nous gardons le silence sur les choses graves » nous rappelle Martin Luther King ! Ndjoléenne, Ndjoléen , le moment est venu d’ embrasser ensemble l’avenir, se donner collectivement un nouvel élan, de réaffirmer notre foi dans les valeurs chères à nos ancêtres .

J’entends certains qui appellent de toute leur force l’ alternance politique et d’autres qui veulent continuer avec les mêmes visages , les mêmes hommes depuis tant d’années .
J’ai vu la vacuité du système politique local qui empêche les majorités d’idées, au motif qu’elles fragilisent les appareils, la politique des amis, les intérêts acquis, qui ne poursuit plus l’intérêt général mais son propre intérêt, qui a transformé la vie, notre vie en simple décor de son propre théâtre d’ombres.

J’ai pu mesurer ces dernières années ce qu’il en coûte de refuser les règles obsolètes et claniques d’un système politique qui est devenu le principal obstacle à la transformation de notre département.

Ayons le courage de le dire, l’Abanga Bigne est sorti du chemin du progrès. Le doute s’est installé. Depuis deux décennies, les Anciens n’ont pas réussi à régler nos problèmes existentiels au contraire ils ont tout gagner retraite parlementaire, statut social etc. . . L’abanga Bigne avec ces derniers est bloqué et n’est plus à la hauteur de sa promesse.

En même temps, le monde est en plein bouleversement, nous ne pouvons y répondre avec les mêmes hommes ; les mêmes idées ; mêmes recettes dont les résultats continuent de se faire attendre. Nous ne pouvons proposer simplement de réparer ou d’ajuster notre modèle, Nous devons regarder ensemble la vérité en face, débattre de ces grands défis et dire où nous voulons aller, dans quelle direction, par quel chemin, parce que le temps qui nous y conduira sera long, parce que tout cela ne se fera pas en un jour. Il nous faut agir.

La solution, elle est en nous. Elle se fera grâce à des solutions différentes, grâce à une révolution démocratique profonde. Elle prendra du temps mais elle ne dépend que de notre unité, de notre courage, de notre volonté commune de REAGIR pour l’Abanga Bigne , de mettre fin à la peur , au mensonge et à l’ oligarchie locale .
C’est cette révolution démocratique à laquelle je crois. Celle par laquelle à Ndjolé à Bifoun et partout dans l’ Abanga Bigne, nous conduirons ensemble notre propre révolution plutôt que de la subir. C’est cette révolution démocratique qui commencera le 06 octobre prochain ; à laquelle jeune, femmes et hommes devront choisir.

L’abanga Bigne n’est pas un château de cartes. Les populations devront choisir la rupture ou le chaos .

La rupture ce choix historique d’embrasser une ère nouvelle sous le leadership des hommes nouveaux qui ont à cœur l’ unité, la justice sociale l’essor et la promotion du département , des Hommes dont l’ éthique le sens de la responsabilité et la volonté de servir autrui est une évidence .

Une Rupture traduite par les filles et fils qui ont un projet politique viable qui réponde aux besoins des concitoyens , des Hommes nouveaux qui unissent leurs forces pour penser les blessures, trouver des solutions durables ; réorganiser la vie des communautés en donnant l’ espoir ,la possibilité à chacun de vivre dans une ville , dans un département ou le travail , la justice et la promotion sont garanti à tous .

Une Rupture Conduite par des hommes et femmes qui s’opposent à la l’oligarchie ,la formation de camps à la jalousie et qui ont la priorité d’impliquer l’ensemble des filles et fils du département dans chaque décision qu’ ils prennent .Des hommes nouveaux qui ont pour devise NDJOLE D’ABORD ;

Parce que je crois plus que tout que le choix de la rupture nous conduira à la réussite, que l’Abanga bigne doit réussir. Bien sûr, on ne se réveille pas un matin avec cette révélation. Celle-ci ; est le fruit d’une conviction intime et profonde, d’un sens de l’Histoire et d’une conscience aiguë des temps qui
sont les nôtres. J’ai fait le chemin des villages à la commune face au mal être terrible la rupture est l’antidote.

Une rupture pour un département, une commune qui croit en sa chance, qui risque, qui espère, qui n’admet jamais la rente indue ou le cynisme repu. Une rupture pour un département entreprenant, où chacun choisit sa vie, où chacun peut vivre de son travail. Et une commune qui considère les plus faibles.

Jovanie EYENGA , Ancien Vice –Président du Conseil National de la Jeunesse du Gabon, membre du Mouvement Africain de la Jeunesse ,Membre observateur Afrique Centrale de l’ Union Nationale des Etudiants de France a tenu à réagir sur l’actualité politique de Ndjolé.

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