La domination angolaise dans le handball féminin et la suprématie tunisienne chez les hommes, se sont vérifiées à l’issue des 31èmes championnats d’Afrique des clubs vainqueurs de coupe qui a été organisée, sous l’égide de la Confédération Africaine de Handball(CAHB), par la Fédération Gabonaise de Handball(FEGAHAND) et le Ministère de la Jeunesse et des Sports du Gabon.

Le Primeiro de Agosto qui s’est baladé durant cette compétition en gagnant tous ses matchs depuis le début de cette compétition a remporté comme tout le monde l’attendait, son second trophée d’affilée de cette compétition après celui obtenu l’année dernière a Oyo au Congo. Cette année, c’est face aux ivoiriennes d’Africasport qu’elles ont obtenu leur nouvelle récompense, en les dominant durant la rencontre sur le score de 36-22. Le déplacement de Libreville a donc été bénéfique pour cette équipe qui s’arroge son deuxième trophée dans la capitale gabonaise après la Supercoupe d’Afrique remportée le 14 mai dernier face à leurs compatriotes du Petro Athletico de Luanda.

Chez les hommes, L’Espérance de Tunis a eu à cœur de se racheter après sa défaite en super coupe d’Afrique face au frère ennemi du Club Africain qui lui a ravit le titre qui lui semblait à portée de main le 14 mai dernier. Dans cette optique, elle s’est rattrapée en demi-finale en l’emportant 28-22. En finale du championnat d’Afrique des clubs vainqueurs de coupe, la rencontre face à Al Ahly a tenu toutes ses promesses, car c’est au bout de la fin du temps réglementaire, au moment du dernier jet de 9 mètres que Mahmoud Issani a donné la victoire aux siens. Contre toute attente, l’Espérance de Tunis a surpris le public venu nombreux qui se préparait à suivre des prolongations tout aussi palpitantes que l’ensemble de cette compétition.

Le Primeiro et l’Espérance sortent champions de cette expédition en terre gabonaise et de manière générale, les participants ont été satisfaits de l’organisation de cette compétition qui a réuni dix (10) pays, plus de cinq cents cinquante (550) athlètes et dirigeants dans 2 gymnases de compétition (Prytanée militaire de Libreville et Gymnase d’oloumi) et un grand village olympique dans lequel toutes les délégations étaient logées (Angondjé).

Mikel Doussengui