Le CNR réagit à la répression des étudiants du C.U.S.S

25 October 20170
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COALITION POUR LA NOUVELLE REPUBLIQUE - COMMUNIQUE DE PRESSE N°03/25102017 SUITE A LA REPRESSION CONTRE LES ETUDIANTS DU CAMPUS DE L’UNIVERSITE DES SCIENCES DE LA SANTE, LE 24 OCTOBRE 2017.

Le mardi 24 octobre 2017, les forces de répression d’Ali Bongo tapies au cœur de nos forces de sécurité ont, une fois de plus, agressé sauvagement des Gabonais, en l’occurrence, des étudiants de l’Université des Sciences de la Santé (USS) qui manifestaient pacifiquement contre l’augmentation brutale des frais d’inscription.

Depuis plusieurs mois, dans toutes les universités publiques, les étudiants ont fait savoir qu’ils rejetaient ce projet d’augmentation des frais d’inscription qui s’inscrit dans un contexte de dégradation aggravée des conditions de vie et d’études à l’Université et de la situation sociale, économique et politique de notre pays.

Les interventions de ces forces de répression, avec la violence exercée toujours sur les étudiants, confirment une fois encore le visage sanguinaire que la dictature a pris depuis les massacres du 31 août 2016.

Le peuple gabonais note que tous les actes du pouvoir illégitime en place ne relèvent plus que d’un seul registre, celui du tout répressif.

Le choix de la violence armée comme mode de gestion du pays n’occultera jamais le vote massif des Gabonais en faveur de Jean PING. Ce vote a pour seule et unique conséquence, le départ immédiat et sans condition d’Ali Bongo du pouvoir.

Les souffrances imposées actuellement par Ali Bongo et ses sbires aux Gabonais sont inacceptables et leurs auteurs en répondront bientôt devant les juridictions compétentes.

La Coalition rappelle que l’exigence du départ d’Ali Bongo doit être la priorité des actions de l’ensemble des forces vives de la nation.

La Coalition, restant engagée dans cet esprit, renouvelle son soutien aux étudiants et aux catégories socioprofessionnelles pour leur courageux combat pour la libération du pays.

La Coalition réaffirme sa solidarité aux familles dont les enfants ont été blessés et traumatisés.

Libreville, le 25 octobre 2017

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